Calliope est une princesse. Ce seul mot suffirait à qualifier entièrement la jeune fille, mais il n’est pas sûr que l’humble lecteur que vous êtes saisisse au prime abord de toutes les nuances et enjeux associés à ce nom. Comme toute bonne princesse la Kark est agaçante, pas volontairement - non ça, ça l’a tuerait certainement – tout est dans son attitude et son atroce façon d’être parfaite à tout instant. Car oui Calliope est horriblement lisse, affreusement gentille et en cela détestable. Une vraie princesse.

L’adolescente est dotée d’un tempérament doux et d’une gentillesse naturelle qui jure atrocement avec la sombre réputation de sa famille. Calliope est la tâche immaculée sur la toile noire et écarlate du passé Kark. Pure. Oui Calliope est pure, de son sang à ses idées, et à sa candeur. Sa naïveté doucereuse qui plait autant qu’elle horripile, est au service d’un pot-pourri de bons sentiments en tout genre. Avec Calliope, ce n’est pas gentil d’être méchant, on voit alors mal le rapprochement entre cette si bonne nature et le pendant profond de sa famille cherchant le pouvoir, la gloire et de préférence dans la violence et le sang. L’adolescente, bien plus qu’être une princesse, est paradoxe. La subtile alliance entre noirceur et pureté. Calliope a grandie nagé dans les sombres idéaux de la dictature mangemort et de la primauté des sang-purs. Alors pour elle sa supériorité et celle des siens n’est pas une affaire d’orgueil sur-développé, non c’est naturel ça rentre dans l’ordre des choses que des êtres lui soient inférieurs. Mais attention aucun mépris, après ce n’est pas la faute de ces pauvres âmes s’ils ne les égalent pas encore ? Et mieux encore dans sa petite tête de Kark, c’est un devoir pour les sang-purs de régner sur ces brebis si faible en quête d’un pasteur. Cette idée s’applique également aux moldus, trop perdu sans les sang-purs et faisant n’importe quoi. Chacune des erreurs, crises ou guerres dans le monde moldus sont autant d’arguments favorables à la cause de son père. Car oui la douce, gentille et avenante Calliope partage naturellement les idées de son géniteur, qu’elle vénère. Après tout a-t-on déjà vue une princesse se révolter contre son roi ? Et puis depuis ces plus jeunes années Calliope à nourrit une fiévreuse admiration pour son père soldé à un amour sans faille, qui la pousseront à la suivre dans ses idées et actions les plus noires sans jamais n’avait aucun scrupule. Pire son aveuglement la pousse à trouver du bon dans ce qu’il entreprend, et à justifier ces actes en les présentant comme salutaire pour le bien commun.

A ussi ne vous étonnez pas si elle ne supporte pas toute critique ou remise en question de l’ordre social établie, ou pire encore de son père. Vous pouvez commettre toutes les ignominies du monde Calliope dans sa naïveté et son grand cœur trouvera toujours le moyen de vous pardonner, mais insulter son père c’est tenter de réussir l’exploit de faire sortir la princesse de ses gonds royaux. Pourtant la colère et parfois Ces relents de haines, si indigne de sa royale personne, Calliope ne les réserve qu’à son entourage proche. Si ces crises de rages sont rares, elles n’en sont pas moins fulgurante et d’une intensité rare. Après tout on ne gomme pas comme ça de son sang et de son tempérament des siècles de traditions Kark.

Mais rassurez-vous tous ces penchants sont naturellement dissimuler par sa douceur et sa gentillesse, traits de caractère qui transparaissent sur son physique. Calliope est une princesse, et comme toute princesse qui se respecte elle est jolie. Ses traits doux son en harmonie avec sa candeur, et son visage est vierge de toute trace de drame ou de trouble. Plutôt fine et petite cette constitution fragile confère à la damoiselle des airs de jeune fille en détresse qui séduit les preux chevaliers comme elle irrite les mégères. Car oui notre oie blanche est aussi adorable qu’haïssable, ces grands yeux de biche si sombre, et pourtant portant un regard si doux sur le monde fascine et écœure. Quant à ses lèvres charnues elles se fendent le plus souvent de sourire donnant dans tous les registres, du compatissant au condescendant, en passant par le niais mais sincère.

La jeune fille peut en cela paraitre assez bête. Rien de plus normal puisqu’elle n’a aucun esprit critique, ou recul sur les choses. Néanmoins il serait hâtif de prendre sa candeur, sa foi en sa famille et en l’humanité en générale pour de la stupidité pure et dure. Non Calliope est intelligente, cultivée, elle est une éponge à savoir. Elle absorbe les informations, mais ne raisonne pas, ne les remet pas en question et se contente de les prendre telle quelle. Néanmoins, à 17 ans si on n’est plus tout à fait une enfant, on n’est pas encore une adulte, et jolie Kark a encore le temps de changer de faire face aux désillusions de la vie. Et alors que son monde changent et est remis en cause par l’opposition, Calliope se braque et s’accroche à ses mœurs traditionnelles. Cependant les nouvelles s’idée s’insinuent petit à petit et la force à réfléchir et à se remettre en question. Ces moments-là l’angoisse, et l’adolescente s’efforce de les ranger dans un coin de sa tête et de ne plus y penser.

« La mort a pour moi le visage d'une enfant au regard transparent » Sans doute ces tristes pensées effleurèrent l’esprit fuyant de la pauvre Freya Kark lorsque la vie l’abandonnait tout doucement bercé par les pleures dissonant de son enfant chérie. Il y avait quelque chose de sinistre et de cruellement lyrique dans cet instant, la résignation se mêlait au bonheur d’avoir mené sa tâche à bien, tandis que les cris déclinant de son cœur rappelait l’injustice de mourir si jeune. 2 mai 2002, la belle Freya Kark mourrait, Calliope était née et la sombre légende des épouses Kark avec.

Tout comme son frère Arutha, vivre pour Calliope avait été synonyme de mort, et si pour le premier la mort de sa française de mère quelques heures après sa naissance avait été qualifiée de triste évènement, la sinistre coïncidence de ce 2 mai 2002 avait des allures de malédiction. D’autant plus que la mort des épouses Kark était aussi inattendue que mystérieuse alimentant les rumeurs les plus sombres. En cela on peut dire que Calliope était née pour faire parler d’elle, en plus de cette fatalité morbide elle était comble de l’ironie elle était né un 2 mai, jour qui comme chacun sait est rentré dans l’histoire pour être celui de l’avènement de Voldemort.

Si on oublie ce tragique évènement Calliope a eu une enfance dès plus normal et heureuse pour une fillette sang-pure. Car oui il y a plus dramatique dans le monde des sorciers que de naitre dans la famille Kark, richesse, pouvoir et pureté du sang, ce sont les meilleurs armes pour réussir sa vie dans un monde où la hiérarchie sociale prime. Son père bien que pas un grand adepte des démonstrations d’amour et d’affection, lui a donné à Clio, Arutha et elle une éducation irréprochable où la tendresse avait sa place. La fillette n’a jamais souffert de la mort prématurée de sa mère, pour elle Freya n’était que la jeune femme au regard triste qui la fixait sur des photographies ternies. Elle n’a pas été non plus très peinée par la mort de sa belle-mère, Calliope était encore jeune, et n’aimait pas beaucoup l’accent russe de cette maman qui s’insinuait dans son cocon familiale. Et au fond la disparition d’Ivanoah Porkov se perdit dans les flots tumultueux de bonnes nouvelles qui rythmèrent l’année de ses trois ans. Tout d’abord la mort de sa russe de maman s’accompagnait de l’arrivée de sa délicieuse petite sœur, si Calliope la jalousa quelques semaines, elle s’éprit vite de la petite Clio si mignonne, et du haut de ces trois printemps se jura de protéger sa petite sœur.

Mais l’arrivée d’un troisième enfant ne fut pas l’évènement le plus important de cette année charnière, non le plus marquant et le plus décisif fut certainement le ce matin pluvieux mai 2005. Et pas n’importe quel jour, un 2 mai, la fillette avait tous justes trois ans. Mais bien avant d’être son anniversaire, ce jour était celui de la célébration du régime, et il était un fait établi que le 2 était réservé à la gloire du Lord, la fillette attendrait le 3 pour souffler ses bougies et déballer ses cadeaux. Comme toutes les bonnes familles de sang-pure les Kark avait été convié à la réception donnée au ministère. Mervyn voyait en l’évènement une occasion de mettre en avant ses délicieux enfants, et tenter de ridiculiser les stupides jumeaux de son ambitieuse de sœur. Ce jour –là sa précieuse Calliope dépassa ses espérances. En plus d’être diablement mignonne et bien élevée, la fillette découvrit ses talents de fourchelang ce jour même, devant les visages atterrés des familles rivales. Il fut décidé ce jour même que Calliope incarnerait le symbole de la jeunesse sang-pure, qu’elle serait le modèle que tout petit sorcier devrait suivre.

Une lourde fonction pesant sur épaules, et qui pourtant n’écrasa jamais la petite Kark, qui s’acquittait avec plaisir de toutes ces tâches. Et puis tout cela servait les intérêts de son cher papa, alors si se comporter comme une princesse, et être un modèle de vertus mangemoresque pouvait lui faire plaisir, Calliope consentirait à tous les sacrifices du monde. A partir de ce jour la fillette fut conviée à toutes les réceptions, à toute les inaugurations, elle eut même une rubrique spéciale dans la gazette du sorcier qui relatait les moindres fait et gestes, de l’enfant chérie du monde des sorciers.

La seule ombre au tableau arriva lors de sa première année à Poudlard, et plus particulièrement lors de la cérémonie de répartition, dans la mesure où le choixpeau l’envoya chez les Poufsouffle, alors que la tradition familiale et son statut de modèle pour les sangs-purs auraient due l’envoyer à Serpentard avec son frère ainé. Calliope faisait alors la rencontre avec l’échec pour la première fois, mais le plus dur fut de lire la déception dans les yeux sombres de son père. Cette répartition chez les jaunes et noirs fit couler beaucoup d’encre, néanmoins le Lord dans sa toute-puissance souhaita tout de même garder en modèle la mignonne Calliope, pas par preuve d’affection ou autre chose humaine de ce genre. Il ne pouvait simplement pas désavouer huit ans de propagandes et ses propres choix.

Outre ce fâcheux évènement la Kark se plut très vite à Poudlard, sa réputation et sa nature aimable lui permirent de s’entourer rapidement de fidèles amis. L’élève appliquée et appréciée qu’elle était lui permirent en cinquième année d’obtenir l’insigne de préfète. Naturellement, la discussion que son père et le Lord avait eu avec la directrice avait dû aussi beaucoup jouer en sa faveur. Quoiqu’il en soit, Calliope s’accomplit à la tâche avec sérieux et plaisir, de sorte qu’en septième année on lui offrit l’insigne suprême de préfète en chef. Mais cette fois-ci il n’est pas sure qu’elle parvienne à remplir sa tâche comme il se doit. Car depuis la mort de Lord Voldemort, qui l’a d’ailleurs profondément affectée car remettant en question son petit monde, son père compte sur elle dans son entreprise de conquête du pouvoir. En effet, lorsque Mervyn a fondé l’ordre de la rose noire, il y a bien sur mêlé ses enfants, après tout quoi de mieux que des soldats entièrement dévoués à votre être.

Ah la famille Kark ! Il faudrait certainement y dédier toute une heptalogie dont au moins trois tomes seraient consacré à la branche britannique de la famille, mais nous irons à l’essentiel.
Mervyn H. Kark ♣ Calliope lui voue une admiration et un amour sans faille, elle est à l’affut du monde acte de tendresse de sa part, et fait tout mériter son amour. Si Mervyn a bien compris une chose c’est que ses enfants étaient sa meilleure arme, et que ce n’était pas à coup de bâtons qu’il pourrait en tirer le meilleur parti, alors après peut-être a-t-il vraiment beaucoup d’affection pour sa précieuse Calliope. En tout cas la jeune fille croit dure comme fer que l’amour que lui porte son père est sincère, car sans cet amour la vie lui serait intolérable.
Arutha L. Kark ♦ Il est son grand-frère, Calliope n’a jamais compris pourquoi il était avec elle tantôt un grand-fère attentionné, tantôt un monstre lui lançant des horreurs. Elle n’a jamais compris pourquoi son frère ne pouvait s’empêcher de lui reprocher la mort de sa mère. Peut-être était-il très attaché à Freya, mais est-ce une raison pour lui en vouloir à ce point, et faire s’insinuer en elle petit à petit de la culpabilité. Plus agaçant encore, maintenant que Calliope s’intéresse à sa mère, il cache des souvenirs de sa mère.
Clio L. Kark ♠ Si Calliope a juré de toujours veiller et protéger sa petite sœur, cette promesse d’enfant devint vite désuète. La jeune fille fut très vite irrité par le comportement de sa sœur, elle n’a jamais compris pourquoi Clio ne lui ressemblait pas plus, pourquoi elle n’était pas comme elle une parfaite nunuche. Si Calliope est plutôt tolérante d’habitude, cette clémence ne s’applique pas à sœur, pour des raisons qu’elle n’explique. Elle aime sa petite Clio, mais ne peut s’empêcher d’avoir envie de l’étrangler presque tout le temps.
Freya M. Kark ♥ Sa douce mere, Calliope ne la connait qu’à travers des photos, et les quelques commentaires que ses proches font sur elle. Pendant longtemps, cette génitrice l’a indifférée, mais voilà plus les années passaient, et plus Calliope ressemblait à sa mère. Désormais, elle est traits pour traits le portrait de sa mère. Cette troublante ressemblance physique a petit à petit attisée sa curiosité, de sorte qu’elle cherche à tout prix à rassembler des informations, sur cette Freya Lanfrin arborant toujours un air si mélancolique sur les photos. De plus en plus intriguée, elle a même demandé à rencontrer sa famille maternelle en Finlande. Son père, dans sa grande bonté accepta, et Calliope les rencontra en décembre 2018 pour passer les fêtes avec eux. Mais la rencontre fut un désastre, son grand-père lui étant complètement hostile. Le séjour s’acheva de façon précoce en crise de larmes, et l’adolescente dans un élan de rage fourra la moitié de la chambre d’adolescente de sa mère – qui avait été conservé tel un morbide mémorial- dans sa malle agrandie pour l’occasion. L’adolescente se retrouve donc en la possession de nombreux souvenirs de sa mère, de trace de sa vie, qui la captive autant qu’elle l’intrigue et la dégoute parfois.
Le clan Salamander-Kark ♣ Toujours étant dépeint comme le clan rival à abattre par tout moyen, jusqu’à l’année dernière ils entretenaient des relations de familles tout à fait normal. Quoi de plus évident que des piques et coup bas lancé ci et là entre la dinde à la bûche à noël ? Une entente cordiale d’apparence où les non-dits et les complots étaient roi. Aujourd’hui la concorde est brisée, et ça n’affecte pas vraiment Calliope.

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