Ernest est issus d’une très ancienne famille sang-pure italienne, le clan Metelli en tant que moldue était au moins déjà une très importante famille patricienne au crépuscule de la République Romaine. Néanmoins, il reçut une éducation alliant idéale chevaleresque et humanisme, bien loin des conventions de primauté d’un sang sur l’autre.

C’est donc tout naturellement qu’il rejoint l’ordre du phénix lorsque le sombre Lord fait son retour. Néanmoins, jugé beaucoup trop impétueux par sa famille il est écarté du monde des sorciers anglais avant la grande bataille. Et c’est à son grand malheur en simple spectateur qu’il observe les troubles agitant l’Angleterre depuis les Etats-Unis. C’est aussi lors de cet exil forcé qu’il apprend la mort de son frère cadet Peter encore élève à Poudlard. La mort de ce dernier l’a profondément changé, et surtout la rendu un temps peureux de sorte qu’il ne remis les pieds en Angleterre que 20 ans plus tard lorsqu’il fut avéré que le sombre Lord était mort.
Entre temps il avait formé une famille, et c’était suffisamment bien illustré au ministère de la magie américain pour briguer dès son retour le poste vacant de Chef du département de la coopération magique internationale. A l’occasion de son retour il rencontre un vieil ami, William Wallas qui lui parle alors de son projet fou de reformer l’ordre du phénix. Le courage du Gryffondor qui semblait s’être endormie sous le soleil chaud de la Californie se réveilla alors. Ernest est l’un des piliers de l’ordre, et ayant lui l’habitude des vicissitudes du pouvoir il fut tout naturellement choisi par William pour être candidat aux élections pour devenir ministre de la magie.

Né dans une famille de moldu, dans le combien glauque quartier du Bronx, rien ne prédisposait Lucy à mener une vie extraordinaire, voire de façon plus réaliste une vie normale. La lettre qu'elle reçut de l’institut de magie de Salem l’informant qu’elle était une sorcière, fut la réponse à tous les appels à l’aide que la fillette avait poussé alors. Enfin on allait la sortir de cette accablante misère qui l’entourait et ne lui offrait aucune perspective d’avenir. Sa scolarité se passe sans problème, Lucy apprend à apprivoiser la magie tout comme les mots qu’elle manie avec style. Cette dernière qualité lui ouvre les portes du monde du journalisme à la fin de sa scolarité. Alors toute jeune journaliste de 19 ans, pour un hebdomadaire sorcier américain, elle suit de près les troubles qui agitent l’Angleterre et plus encore tout le monde des sorciers. Elle interview d’ailleurs les quelques ressortissants ayant échappé aux massacres. C’est comme cela d’ailleurs qu’elle rencontre son futur mari Ernest Metelli. Les Etats-Unis étant l’un des seuls pays n’ayant pas été touché par l’ordre du Lord, s’en suivent pour Lucy vingt belles années de vie commune étayée par la naissance de leur précieuse fille.
Lorsque son mari voulu retourner en Angleterre pour tenter d’insuffler un peu de liberté dans le régime dictatorial, elle fut d’abord sceptique voir contre. Mais fini par accepter sa décision et de l’épauler néanmoins ce n’était pas une mince affaire, il lui fallait à elle falsifier ses papiers. En effet, Lucy étant une né-moldu en Angleterre son union avec Ernest est proscrite. Depuis son retour en Angleterre elle a entrepris de reprendre sa carrière de journaliste, si les libertés d’expressions sont clairement bafouées, Lucy entend tout de même pouvoir restaurer la vérité dans le monde de l’information et des médias.

Helen a eu la chance de naitre à l’abri des troubles qui ont secoué le monde des sorciers puisque ayant grandie aux Etats-Unis un des rares pays ayant été épargné par le régime mangemort. Elle a donc mené une vie assez insouciante, en n’étant qu’une spectatrice extérieure de ce déchirement. S’offusquant parfois à l’écoute de certains évènements, il faut dire qu’avec un homme politique pour père, et une mère journaliste, Helen pouvait difficilement passé à côté de la dictature du Lord. Elle a passé les cinq premières années de sa scolarité à l’institut magique de Salem, d’un naturel sociable et enjoué Helen jouit alors d’une grande popularité et se constitue un large cercle d’amis. Aussi lorsqu’à la mort du sombre Lord son père lui annonce qu’il souhaite retourner en Angleterre pour faire bouger les choses, l’adolescente se braque. En effet, Helen supporte très mal la séparation avec son cocon d’origines, et a dû mal à se faire à l’ambiance de crise régnant en Grande-Bretagne, d’autant plus que tout comme sa mère elle est obligée de mentir sur ses origines. Cependant, même si ce nouveau pays la désespère, elle entend malgré tout épaulé son père dans sa tâche de réformation du monde des sorciers.