Les temps sont durs. Alors que le monde se réjouit des festivités mondiales suite au mariage du ministre Mervyn Kark avec Elena Mulciber, une part d'ombre règne encore sur l'archipel.

De nombreux jours ont fleuri dans l’archipel britannique depuis la fureur de Selena Lewis qui enferma les adolescents Ombre qui n’ont pas eu la chance de fuir le château de Poudlard. Enchaînés et malmenés dans les tréfonds des cachots, ils ont pu enfin regagner l’air pur et leur dortoir depuis un mois malheureusement en étant démunis de leur baguette magique. Sans défense, ils vivent de dures et longues journées qu’ils gravent derrière les chambranles de leurs lits jusqu’à la fin de l’année scolaire où ils espèrent être enfin délivrés de ce cauchemar.

Les cinq rescapés ont quant à eux pu intégrer la prestigieuse école des ombres afin de terminer leur formation. Les jours sombres sont désormais bien loin d’eux bien qu’ils ne semblent pas avoir oubliés leurs camarades infortunés. Pourtant, que peuvent-ils bien faire si loin de la célèbre école de Poudlard ? Aujourd’hui, chacun d’entre eux ont retrouvé les bras réconfortants de leurs parents et se sentent revivre. Ayant été chaudement félicité par notre ministère bien-aimé, Mervyn Kark, ce dernier a promis de reprendre les vigoureuses rênes de ce cher petit groupe.

Ainsi, le mouvement de résistance prit fin. A Poudlard, plus personne n’a assez de liberté pour pouvoir œuvrer en secret. Les petits sont torturés et privés de leur bien leurs plus précieux. Sans baguette et extrêmement surveillés, ils ne peuvent rien faire d’autre qu’espérer qu’un jour meilleur puisse se lever sur le lac noir. A Londres, plus personne ne sait ce qui se passe dans le château. Les communications ont été coupées, certains hiboux revenant qu’avec la moitié de leur plumage. De nos jours, ce voyage est dangereux pour nos amis les volatiles.
Pourtant, personne ne perd courage. Le mouvement de résistance de Poudlard a certes été anéanti mais dans le cœur des Ombres de toute l’Angleterre, l’espoir demeure de délivrer un jour ces prisonniers de guerre trop jeunes pour que la terreur d’un cachot ne soit leur dernier répit.